Chantent, dansent, rient mes amis 
éveillée, j'oublie les moutons et compte les secondes 
savourent, profitent, éternisent mes amis 
le temps n'a jamais fait sourire la Joconde.
De par la haute fenêtre, une musique s'écoule 
Ma gorge desséchée n'a pas voulu de ce jus 
Pourquoi tout le monde aime les party at school 
alors que je reste seule et de tout dépourvue
Les bouchent grandes ouvertes de ces clowns souriant 
m'apparaissent déformées, me rendent malentendant 
les lettres, les mots, les phrases en flot continuent 
me saoulent, me noient, coup à coup, me tuent.
Sourire aux lèvres, je joue leur jeu 
Peut-être ne suis-je pas si différente d'eux. 
Pourtant, aucun ne voit sous mon oeil 
l'impératrice d'un univers de deuil
De vivre heureuse, pleine de joie et sans faille 
j'ai surement toutes les raisons 
mais mon coeur se complaisant en pagaille 
ne renoncera jamais à sa trahison
 
